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Sortie de la Toussaint - Drôme

La Toussaint 2016, nous partîmes huit, sur le chemin de la Clairette de Die. La Drôme pour quatre jours, objectif : rencontrer le soleil du Sud et tâter le caillou avant que l’hiver arrive.

Mission du vendredi : récupérer les clés du gîte ; nous l'avons clairement choisi pour la décoration qui nous entraîne dans le passé bourgeois de cette grande bâtisse. Le propriétaire – appelons le Gérard – nous promet qu’il installera bientôt une table de billard ; il faut dire que pour l’instant il n'y a que deux tables en chêne massif de 10 personnes dans la salle à manger, il reste bien trop de place depuis qu'il a installé la table de ping-pong au sous-sol.

Samedi matin, lever 9h pour notre première journée de grimpe, au rocher des abeilles. La météo annonçait du soleil tout le WE, mais c’est dans le brouillard que nous commençons à grimper. Les cotations sont globalement raisonnables, mais le rocher est littéralement glacé, grimper sans sentir ses doigts s’avère compliqué… Le ciel se découvre vers midi, le soleil attendu nous permet de laisser les manteaux pour grimper. Le topo indique qu’il y a des essaims dans certaines voies : à cette saison les abeilles sont parties, mais effectivement ça sent bon le miel. On profite aussi de la pause déjeuner pour établir les menus de la semaine : ce sera tartiflette (merci qui ?), potimarron farci (merci Marine !) et poulet rôti (merci Jonathan !).

La journée s’achève sur une (ou 2 ou 3) bières en attendant que la tartiflette soit prête.

Dimanche, direction le mur du son. La marche d’approche est assez raide et plus longue qu’hier, mais elle se fait sous le soleil et les couleurs d'automne. Contrairement à hier, le site est bondé, il faut dire que l’équipement est royal : un point tous les 1,5 m, l’idéal pour profiter de cette jolie dalle sans se faire peur et ainsi progresser en toute sérénité. Le site nous plaît tellement qu’on grimpe jusqu’au crépuscule, qui arrive assez vite… redescente à la frontale, récompensé à notre arrivée par la boisson locale, la clairette de Die.

Lundi, après moultes hésitations, nous nous décidons finalement pour Pont-de-Barret. Après une 1e 1/2h à photographier le topo (out of stock) au bureau de tabac, une 2e 1/2h à monter sur un sentier bien raide puis à redescendre car ce n’était pas le bon, une 3e 1/2h qui nous amène… au bord de la route, sur le parking où on aurait dû se garer dès le début (mais la randonnée était si jolie que personne ne se plaint), et une 4e 1/2h où nous parvenons enfin à suivre l’itinéraire indiqué dans le topo, nous arrivons finalement sur le site prévu. L’endroit, aux couleurs d’automne, est tout à fait charmant et très calme (nous n’avons croisé que 2 autres grimpeurs dans la journée). Par contre, le site est plus ancien et ça se voit : l’équipement est plus spartiate (points assez espacés et relais communs pour 2 ou 3 voies) et les cotations plus sèches ! La falaise est aussi plus verticale voir déversante. On avait peur de s’ennuyer… finalement les 6A nous suffisent laaaargement et les doigts s'en souviennent.

Au menu de ce soir : bière, ti-punch, poulet rôti, poire Belle-Hélène, tournante de ping-pong, démonstration de swing, et tours de table (vous ne savez pas ce que c’est ? indice n°1 : il faut une table ; indice n°2 : il faut en faire le tour ; indice n°3 : il ne faut pas toucher le sol ; indice n°4 : un peu de gainage ça peut servir).

Mardi, après avoir fait le ménage et dit au revoir à Gérard, nous partons grimper une dernière fois puisque, finalement, tout le monde préfère profiter de la dernière journée et rentrer tard. Nous nous dirigeons donc vers le site tout proche de Crest. La falaise est moins grande que les jours précédents, mais pour une petite journée il y a de quoi s’occuper. La roche est assez compacte, et un peu humide, ce qui n’encourage pas faire confiance à ses pieds… en début d’après-midi le soleil arrive enfin sur notre falaise orientée à l’ouest, mais pas pour longtemps : une grosse chape de nuages noirs arrive… pas grave, de toute façon il faut partir.

Bref, un très bon WE de grimpe, à refaire dès que possible !

PS : Gérard nous a dit qu’il retapait une ferme dans le coin, qui pourra accueillir une vingtaine de personnes et où on peut faire autant de bruit qu’on veut car c’est isolé : avis aux grimpeurs fêtards pour un prochain WE !

Toutes les photos : ici !

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